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nyây-tmâw /njaːɪ̯ˈtmaːʊ̯/, nom

  • échasses

Lit­té­ra­le­ment « pied en pilier », avec nyâyt « par­tie de la jambe com­pre­nant tibia et pied » (la der­nière consonne tombe en com­po­si­tion ; antique *nikâd) et tmâw « tho­rax ; pilier por­teur » (antique *tumar).

Les échasses chez les Nains sont rares et ne servent pas à se dépla­cer sur un sol maré­ca­geux comme dans les Landes, mais sur des flancs vol­ca­niques, voir des cou­lées de lave. Un exer­cice autre­ment plus dan­ge­reux, même en employant des magies pro­tec­trices pour atté­nuer les effets de la convection.

Habitants des Landes - Fonds Ancely - B315556101 A FRANCE 5 003.jpg
Par Mar­cilly. Edi­teur — Ce fichier a été four­ni à Wiki­me­dia Com­mons par la Biblio­thèque muni­ci­pale de Tou­louse dans le cadre d’un pro­jet de coopé­ra­tion avec Wiki­mé­dia France., Domaine public, Lien

gây-rayt /gaːɪ̯ˈraɪ̯t/, nom

  • œillet, pro­tec­tion en matière rigide cer­clant un trou dans lequel passe une ficelle

Comme, par exemple, là où passe le lacet d’une chaus­sure. Je suis tou­jours dans le thème des jours précédents.

Ce nom est com­po­sé de gây « pore », antique *igar, déter­mi­né par rayt « cercle ; bord ; lèvres » (antique *sirad, emprunt au dra­co­nique swraʇ) ; pas de pré­po­si­tion entre les deux, puisque le second nom joue le rôle lexi­cale de maté­riau dont le pre­mier est constitué.

Eyelets For Curtain
Aman78665, CC BY-SA 3.0, via Wiki­me­dia Commons

pekk /pĕk/, nom

  • sabot (chaus­sure en bois d’un seule tenant), galoche (chaus­sure ouverte à semelle de bois)

Ce mot a une ori­gine ono­ma­to­péique, antique *pek. Il est aus­si employé comme objet de verbes de dépla­ce­ment pour for­mer des expres­sions de bruits, de la moins à la plus rythmée :

  • kyeak pekk « faire un bruit de cla­que­ment régu­lier, cla­quer » avec le verbe « mar­cher » (antique *gakeg) ;
  • gyab pekk « cla­quer à un rythme sou­te­nu, toquer avec insis­tance ou irré­gu­la­ri­té » avec le verbe « cou­rir sur deux jambes » (antique *gagam)
  • gyeatt pekk « cla­quer avec fré­né­sie, péta­ra­der » avec le verbe « cou­rir sur quatre jambes » (antique *gages)

Cette der­nière expres­sion est aus­si employée comme modi­fi­ca­teur de phrase (dans la lexique, j’ap­pelle cela un des­crip­tif, terme recou­vrant « adverbes » et « adjec­tifs »), pour signi­fier « fré­né­ti­que­ment, de façon pani­quée ». Exemple :

  • P’ey gwukk gyeatt pekk.
    p’ey
    3.SG
    gwukk
    creu­ser
    gyeatt
    cou­rir
    pekk
    sabot
    Elle creuse (un trou) com­plè­te­ment affolée.

    Glose four­nie par Gloss My Gloss

Danishclogs.JPG
Par own work — Tra­vail per­son­nel, CC0, Lien

t’wawd /tʼwaʊ̯d/, nom

  • chaus­sette, chausse, bas

Un mot de base, dont la forme éty­mo­lo­gique *tuban ne se laisse pas ana­ly­ser plus loin. Pour épais­sir ce billet, je vous donne en sus le mot déri­vé t’wawd kêu ît « col­lants », com­po­sé de la pré­po­si­tion kêu déjà vue les jours pré­cé­dents et le nom ît « cuisse ; fesse », antique *sîd.

Huvudliggaren, Kvinnodräkt fr. Orsa sn, OfvanSiljans fgd, Dalarna. a. Kjol med lif b. Tröja b - Nordiska museet - NM.0054959F-1 (1).jpg
Par Sis­sy Sjö­berg / Nor­dis­ka museet, CC BY 4.0, Lien