gub/gub/, verbe
- creuser, fouire
- [~ kin] fouiller, chercher
Pour le deuxième sens, quand la chose cherchée est un animé, on peut employer la voix indirecte plutôt que la préposition kin, particulièrement quand ce qui est cherché est bien défini.
Exemples
- Gubuoʔ da gubil mat oɣi. « Je creuse près de la rivière. » gub-uoʔ
creuser-PRS.SUBJ.1.SGda
ARTgubil
terriermat
prèsoɣo‑i
eau-PL.ABS - Misuóluʔ gubu seʔinay kin hakunuor mat tazika. « Je vis la cueilleuse fouiller à la recherche de termites près du feu de camp. » misuol-◌́uʔ
voir-PASS.SUBJ.1.SGgub‑u
creuser-INFseʔinay
cueilleusekin
vershaku-nuor
termite-ABS.PLmat
prèstazika
feu
Dans le second exemple, la phrase contenant gub est enchâssée dans une phrase principale avec misuol « voir ».
Gub est à l’infinitif : nous avions déjà vu cela avec zik « entendre », qui introduit un infinitif en -u quand le sujet de la complétive est présent, en -i s’il n’y a que l’objet.
Quand sujet et objet sont présents, l’infinitif est en -u et le sujet (décliné à l’absolutif) se place immédiatement après, ce qui contraste avec la syntaxe des phrases indépendantes avec le sujet à la toute fin.
Sur le même modèle que wiro, j’ai dérivé un nom animé à partir de l’inanimé haku avec le sens spécialisé de « termite ».
Dérivés
- gubay, nom animé, pl. gubayuor : oryctérope (< -nay « nom d’agent »)
- gubil, nom inanimé, pl. gubili : trou, terrier (< -il « nom de résultat »)
- guṛey, nom inanimé, pl. guṛeni : griffe ; bâton fouisseur pour chercher les tubercules (< -ṛey « nom d’outil »)