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bukon /bùkòn/ [bùˈkòn], rac. -kon, n

  1. os
  2. avant-bras
  3. branche d’arbre

Encore un nom de par­tie du corps avec pré­fixe bu-.

En fran­çais, on dit Je me suis cas­sé le bras et Il lui a cas­sé le bras ; en anglais I broke an arm et He broke his arm ; ces struc­tures pré­sentent un agent que l’ac­tion soit volon­taire ou non. En gree­dien ancien, celui qui subit l’ac­tion n’est jamais agent, aus­si dira-t-on Dua na tikra bukon lit­té­ra­le­ment « dans moi casse l’os », en face de Tín tikra bukon « il casse l’os (de quel­qu’un d’autre) ».

Exemple

  • Yé ísta krr ló dua na phés lóom na bú tikra bukon.
    ᴘꜰᴛ pro­non­cer crac c’est.pourquoi 1 ʟᴏᴄ celui.méprisé savoir ᴘʀᴇꜱ c’est.à.dire cas­ser os
    « J’ai enten­du un cra­que­ment, voi­là pour­quoi je sais que l’os est cassé. »

Dérivation

  • kom­ba /kòmbà/, n (- col­lec­tif)
    ossuaire
  • kog­gon /kòggòn/, n (CVg- aug­men­ta­tif)
    tronc ; bois
  • konil /kònil/, n (-il « des­cen­dant, pro­duit »)
    phos­phore
  • lékon /lékòn/, n (- « res­sem­blant à »)
    craie ; gypse
    • léko­nil /lékònil/, n (-il « des­cen­dant, pro­duit »)
      plâtre

lóom /lóòm/ [lôːm], n

  1. savoir
  2. connais­sance

Encore un nom d’é­tat que l’on tra­dui­ra par un verbe en fran­çais : la struc­ture X na Y lóom, lit­té­ra­le­ment « il y a connais­sance de Y dans X » signi­fie « X sait/connaît Y ».

On opère une dis­tinc­tion entre la connais­sance d’une infor­ma­tion ou d’une per­sonne et le savoir-faire, que l’on expri­me­ra avec une autre struc­ture. Dua na dil­diaz lóom est « je connais le concept de pirouette », non pas « je sais faire des pirouettes ».

En v2.1, ce rôle était joué par un verbe, alam, copié de l’a­rabe عَلِمَ.

Exemple

  • Dua na gém lóom bú túzé­khe sak ba tekot.
    1 ʟᴏᴄ ceci.haï connais­sance c’est.à.dire brû­ler 2.ᴅᴇᴛ tout champ
    « Je sais que tous tes champs ont brûlé. »

Dérivation

  • lóom­ba /lóòmbà/, n
    savoir, connais­sance, culture (d’une per­sonne) ; expérience
  • lóo­mé­khe /lóòmékʰe/, v
    étu­dier, apprendre
    • lóo­mé­khe /lóòmékʰè/, n
      sujet d’é­tude
  • lóompód /lóòmpód/, n
    savoir, connais­sance, culture (en géné­ral) ; science
  • lóon­diyáa /lóòndìjáà/, n
    uni­ver­si­té
  • lóong­ku /lóòŋkù/, n
    idée
  • gulóom /gùlóòm/, n
    savant ; let­tré ; conseiller
  • zeélóom /zèélóòm/, v
    ensei­gner
    • zeélóom /zèélóòm/, n
      leçon
    • thí­zeélóom /tʰízèélóòm/, n
      ensei­gnant, professeur

tekot /tèkòt/ [tèˈkòt], n :

  1. champ
  2. tra­vail
  3. tâche

Quelle est la place de l’a­gri­cul­ture dans la civi­li­sa­tion gree­dienne des temps anciens ? N’é­tant pas le créa­teur de l’u­ni­vers dans lequel se trouve la pla­nète, je ne peux pas répondre avec cer­ti­tude, mais ce que l’on voit de la socié­té gree­dienne moderne dans La cein­ture Hatik­va ne sug­gère pas une His­toire radi­ca­le­ment dif­fé­rente de la nôtre (autre­ment que l’a­dop­tion de la mon­dar­chie comme gou­ver­ne­ment pla­né­taire). Aus­si, je ne pense pas trop dévier des inten­tions de l’au­teur en accor­dant à l’a­gri­cul­ture cette place dans le vocabulaire.

Exemple

  • Tekot na gazéem phar sep.
    champ ʟᴏᴄ homme jeter graine
    « L’homme sème le grain dans le champ. »

Dérivation

  • guté­kot /gùtékòt/, n
    pay­san, agriculteur
  • tekotpód /tèkòtpód/, n
    sur­face agraire
    • tekotpód­gu /tèkètpódgù/, n
      uni­té de sur­face (≈30 ares)
  • tekot­pa /tèkòtpà/, n
    cam­pagne
  • teko­til /tèkòtil/, n
    récolte ; mois­son ; résultat
  • tes­te­kot /tèstèkòt/, n
    champ du grand-père (lais­sé au patriarche lorsque l’hé­ri­tier prend pos­ses­sion des terres) ; indemnité

dee­mo /dèèmò/ [dèːˈmò], n

  1. enfant, reje­ton
  2. enfant, gar­çon, fillette
  3. des­cen­dant

Pas de dis­tinc­tion entre le terme de paren­té et celui dési­gnant une classe d’âge.

Exemple

  • Duapód na dee­mo phiyép bú soo­ni li gazéem li.
    mon.domaine ʟᴏᴄ enfant deux càd femelle ɪɴꜱᴛ mâle ɪɴꜱᴛ
    « J’ai deux enfants, une fille et un garçon. »

Dérivation

  • deg­dee­mo /dègdèèmò/, n
    inno­cent, simplet
  • des­tee­mo /dèstèèmò/, n
    bébé, nour­ris­son
  • dee­mo­ri /dèèmòri/, n
    porte-bébé
  • dee­mo­ku /dèèmòkù/, n
    enfant pré­fé­ré ; enfant exceptionnel
    • lédee­mo­ku /lédèèmòkù/, adj
      favo­ri­sé ; chanceux
  • yen­dee­mo /jèndèèmò/, n (yem « océan »)
    orphe­lin ; abandonné
  • nokaa’­dee­mo /noˈkààdèèmò/, n (nokaa « sacri­fier, don­ner ano­ny­me­ment »)
    aban­don d’en­fant ; consa­cra­tion d’enfant

ísta /ístà/ [ísˈ­tà], v

  1. dire
  2. pro­non­cer
  3. émettre un bruit
  4. nom­mer, appeler

L’ar­gu­ment non-agent de ce verbe est une ono­ma­to­pée. Celles-ci ont par­fois une forme qui ne res­pecte pas la contrainte de la syl­labe maxi­male en CVC.

« Nom­mer quel­qu’un (Y) quelque chose (X) » se tra­duit par la struc­ture Y na ísta X, lit­té­ra­le­ment « dire X à Y ».

Exemples de collocations

  • ísta dzidz « grin­cer des dents »
  • ísta lak « claquer »
  • ísta méng « vibrer (corde) »
  • ísta ss « siffler »

Dérivation

  • ísta /ístà/, n
    nom, appel­la­tion
    • ísís­ta /ísístà/, n
      insulte, injure
  • ísta­gu /ístàgu/, n
    renom­mer