nātaka /ˈnaːtaka/ n : « X femelle »
Les locuteurs du hannestiks ont réalisés récemment la transition d’une économie basée sur la cueillette et la chasse à une économie basée sur l’agriculture. Ils distinguent donc lexicalement le mâle de la femelle chez les animaux les plus importants pour eux : chien/chienne, mouton/brebis, ours/ourse, cerf/biche (notez comment en français certains noms de femelles sont dérivés régulièrement du mâle).
Pour les animaux moins importants, un terme générique est employé pour les deux sexes, et quand on veut faire la distinction, on emploie des préfixes comme ici nā- « femelle ». Les utiliser sur des racines déjà genrées, comme miknē « homme », est possible, avec un sens idiosyncratique. Mais on ne l’emploie pas sur des noms humains épicènes comme zonestiks « ami » ou kēptai « boucher ».
Avant voyelle, le préfixe a la forme nāg-
Mots dérivés
- nāgassali /ˈnaːgasːali/ n.A (assali « abeille »)
reine des abeilles - nākvalē /ˈnaːkʋalɛː/ n.A (kvalē « étourneau »)
étourneau femelle - nāmiknē /ˈnaːmiknɛː/ n.E (miknē « homme »)
intersexe