suizî /sùízì/ [sʷìˈzî], n
- ombre
- taie
- cécité
Cette entrée donne un petit indice du fonctionnement des tons. Lorsqu’une des voyelles /i u/ devient consonne devant une autre voyelle, le tonème qu’elle porte est déplacé vers la droite ; s’il entre en conflit avec un ton dissimilaire, celui-ci à son tour se déplace vers la droite et ainsi de suite jusqu’à la fin du mot, où la voyelle portera les deux en un contour (bas+haut devient tombant, haut+bas devient montant)… sauf si la syllabe est fermée par une consonne obstruente.
Ce contour disparaît lorsque le mot est suivi par un clitique, car ce dernier récupère le tonème surnuméraire : suizí na [sʷìˈzínà] « dans l’ombre ».
La romanisation présente les tons tels qu’ils sont prononcés, pas la forme sous-jacente.
Exemple
- Suizí na sẹ yos sẹ.
ombre ʟᴏᴄ personne voir rien
« Sous l’ombre on ne voit rien. »
Dérivation
- sugzuizî /sùgzùízì/, n
temps couvert - suizípod /sùízìpód/, n
ténèbres ; abysse - suizílang /sùízìlaŋ/, n
aveugle