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gô-gweopp /goːˈgwɤ̆p/, nom

  • ski(s)

Ce com­po­sé numé­ral, comme gô-kmâ il y a cinq jours, emploie « deux » pour dési­gner une paire, mais peut aus­si dési­gner un seul de ses membres.

Le second élé­ment est gweopp, nomi­na­li­sa­tion ins­tru­men­tale du verbe « glis­ser » (antique *bibop) ; cepen­dant gweopp n’est plus employé seul en tant nom pour le sens « luge, traî­neau ». Pour mieux l’op­po­ser à gô-gweopp, les locu­teu­rices lui ont pré­fixé le numé­ral « un », pour obte­nir gnâ-gweopp /gnaːˈgwɤ̆p/.

Et par ski. Lengde, 2,66 meter, bredde 0,09 meter. Maskaur - Norsk folkemuseum - NF.05535-174.jpg
Par Unni Fürst / Norsk fol­ke­mu­seum, CC BY-SA 4.0, Lien

khyit kêu byây /kʰjit kɨː bjaːɪ̯/, nom

  • cro­chet pla­cé bas sur un mur pour ôter les mottes de terre accu­mu­lées sur les bottes/chaussures

Si ce terme existe plus suc­cinc­te­ment en fran­çais, dites-le moi en commentaires.

Ce mot a une construc­tion paral­lèle à celui d’hier. Les noms qui le com­posent sont :

  • khyit « grat­toir, gouge », nomi­na­li­sa­tion ins­tru­men­tale du verbe « grat­ter », antique *kikid
  • byây « mur exté­rieur », antique *bigar

neab kêu brad /nɛb kɨː brad/, nom

  1. tapis-brosse, paillas­son rêche pla­cé entre deux pièces
  2. pré­pa­ra­tion, pré­re­quis, étape préliminaire

Ce com­po­sé fait usage d’une pré­po­si­tion, mais si le contexte est suf­fi­sant, on pour­rait dire sim­ple­ment neab en com­pre­nant les mêmes sens.

  • neab « brosse métal­lique », nomi­na­li­sa­tion ins­tru­men­tale du verbe « frot­ter, pon­cer », antique *nanem, verbe signi­fiant « léchouiller » (rédu­pli­ca­tion de *nem « lécher »)
  • kêu « avec ; à côté de ; de », pré­po­si­tion à sens géné­rique, antique *kisur
  • brad « mur inté­rieur ; pièce, salle », antique *baran, emprunt au dra­co­nique pmsra « sur­face lisse et verticale »

Coconut peat mat

Par Vis M, CC BY-SA 4.0, via Wiki­me­dia Commons

goa-t’wea-ngyed /gɔtʼwɛˈŋjed/, nom

  • bottes pro­té­geant à mi-cuisse, cuissardes

Voic un com­po­sé nomi­nal fai­sant usage d’une pré­po­si­tion pour lier ses deux membres. En tant que com­po­sé insé­pa­rable, seul la der­nière syl­labe porte l’ac­cent tonique et les pré­cé­dentes ont ten­dance à se sim­pli­fier. Nous avons là :

  • goab « char­nière ; arti­cu­la­tion (coude ou genou) », qui perd sa der­nière consonne. Sa forme antique est *gasom, un emprunt au dra­co­nique psawm « axe de rota­tion com­plète en deux dimensions »
  • t’wea « à l’in­té­rieur de », une gram­ma­ti­ca­li­sa­tion d’un nom signi­fiant « caverne », forme antique *tabe
  • ngyed « fos­sé, drai­nage », forme antique *nakin « fosse à purin »

Cuissardes pêche.JPG
Par Safe­dom — Tra­vail per­son­nel, CC BY-SA 3.0, Lien


kad /kad/, nom

  1. levier
  2. chausse-pied
  3. solu­tion (à un problème)

Nomi­na­li­sa­tion à valeur ins­tru­men­tale du verbe « sou­le­ver avec un ins­tru­ment », antique *kasan « décoin­cer », lit­té­ra­le­ment « faire sortir ».

Même avec plus de 17000 syl­labes pos­sibles en dri mreatt, je devais tôt ou tard tom­ber sur des homo­phones. C’est enfin le cas au 517e mot, qui répond à kad « œil ». Leurs formes ances­trales sont dis­tinctes, le pré­cé­dent ayant *kan.