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to-nib /toˈnib/, nom

  • guêtre

Les guêtres ne sont pas une créa­tion nanique, mais un objet qu’ils ont emprun­té au peuple yar­vache. Ceux-ci ne portent pas de chaus­sures, étant natu­rel­le­ment dotés de sabots souples, mais portent quel­que­fois ce vête­ment pour main­te­nir la che­ville, ou par coquet­te­rie. Dans leur langue, il le nomme tsí­nim, d’un mot signi­fiant d’a­bord « four­reau, tube », et qui vient, par un inter­mé­diaire *ṭínim, du pro­to-elfique *ṭinăm signi­fiant « intestin ».

Emprun­té tel quel, tsí­nim aurait don­né *ti-nib en dri-mreatt ; mais comme a la struc­ture appa­rente d’un com­po­sé, il y a eu réana­lyse de la part des locu­teu­rices, qui ont chan­gé la pre­mière syl­labe pour la rap­pro­cher de tott « tis­sage », un mot lui-même déjà emprun­té au yar­vache sot « tis­ser ». Alors même que les guêtres sont majo­ri­tai­re­ment en cuir. Ce sont les aléa de l’é­ty­mo­lo­gie populaire.

Zwarte leren kniehoge beenkappen met band en gesp, objectnr 69532-1-2.JPG
Par Museum Rot­ter­dam — https://museumrotterdam.nl/collectie/item/69532 – 12, CC BY-SA 3.0, Lien