Skip to content

Lexembre #19 : nā-

nāta­ka /ˈnaːtaka/ n : « X femelle »

Les locu­teurs du han­nes­tiks ont réa­li­sés récem­ment la tran­si­tion d’une éco­no­mie basée sur la cueillette et la chasse à une éco­no­mie basée sur l’a­gri­cul­ture. Ils dis­tinguent donc lexi­ca­le­ment le mâle de la femelle chez les ani­maux les plus impor­tants pour eux : chien/chienne, mouton/brebis, ours/ourse, cerf/biche (notez com­ment en fran­çais cer­tains noms de femelles sont déri­vés régu­liè­re­ment du mâle).

Pour les ani­maux moins impor­tants, un terme géné­rique est employé pour les deux sexes, et quand on veut faire la dis­tinc­tion, on emploie des pré­fixes comme ici nā- « femelle ». Les uti­li­ser sur des racines déjà gen­rées, comme miknē « homme », est pos­sible, avec un sens idio­syn­cra­tique. Mais on ne l’emploie pas sur des noms humains épi­cènes comme zones­tiks « ami » ou kēp­tai « boucher ».

Avant voyelle, le pré­fixe a la forme nāg-

Mots dérivés

  • nāgas­sa­li /ˈnaːgasːali/ n.A (assa­li « abeille »)
    reine des abeilles
  • nāk­valē /ˈnaːkʋalɛː/ n.A (kvalē « étour­neau »)
    étour­neau femelle
  • nāmiknē /ˈnaːmiknɛː/ n.E (miknē « homme »)
    inter­sexe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *